Une écriture fraîche, comme une boisson glacée en plein été. La difficulté de voir la réalité, les clichés tout préparés, les mensonges et faux-semblants, toutes les familles en héritent des grands-parents aux petits-enfants. La provocation de la fausse richesse, celle du cur nayant pas de prix, létalage habituel de leurs toutes dernières acquisitions coûteuses telles que villas, voitures flambant neuves ou mobilier luxueux, est un fait de société ancien revenu à la mode, certains de ces nouveaux riches arrivistes, parvenus hissés sans honte par des prouesses sportives ou profitant illégalement des fraudes fiscales comprenant les délits dinitiés, des spéculations boursières ou bien tirant des bénéfices sur le dos des assurances, pour des faillites soudaines, avec bien souvent la complicité des banques, forteresses inébranlables, gardiennes des richesses, et rempart contre la pauvreté. Restent les vraies familles anciennes, nobles et aristocratiques, propriétaires de manoirs et autres domaines viticoles, dont la renommée mondiale inspire le respect des traditions. Chez ces gens le vice est bien caché, ou bien encouragé à outrance, la vie honnête dun humble ouvrier ne compte pas, ce sont des personnes hautaines et méprisantes, dont la froideur des sentiments na dégale que la matière métallique glacée dont leurs coffres-forts sont fabriqués. Par un hasard incompréhensible, il existe dans ces milieux aisés quelques rares individus exceptionnels, qui se lancent à corps perdus dans lhumanitaire, le secours populaire, ou bien des uvres et associations caritatives, puisant la force de leurs convictions, comme touchées par la grâce divine, à la recherche éternelle de lAmour infini de Dieu, défenseurs de la veuve et de lopprimé, faisant face à la bourgeoisie.
Ce sont les valeureux guerriers dantan, des chevaliers Thibault, Robin des Bois modernes et Thierry La Fronde, ou bien Mère Thérèsa habillés à la dernière mode, tailleurs et escarpins assortis, de chez Dior ou Chanel. Cest le monde dans lequel nous vivons, la loi du plus riche étant la meilleure, bienheureux soient les pauvres, une belle journée est un cadeau, un bon repas une vraie fête, mais lamour, le vrai ne peut ni se vendre ni sacheter, il se donne et se partage. Quant au prêtre de léglise, il na pas fini de souffrir, ses jours et ses nuits lui sont déjà comptés. Puisse Dieu Tout Puissant lui venir en aide et lui apporter son secours, afin quil puisse trouver la Paix, celle du corps et de lesprit. Amen.
( -21/07/2006)
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