Un constat amer, la décadence dune société riche de par sa culture autant que son mode de vie désuet, semblable à la noblesse dautrefois, celle des monarchies disparues, disposant de toutes les faveurs, servitudes, allégeances et avantages accordés à ces bourgeois de classe moyenne, sans signes dopulence extérieure, un respect dû à la race des seigneurs, un cérémonial et une façon de vie ancestrale, nadmettant aucune concession, exemple laissé en héritage pour leur descendance. Etre doux rêveur et fils unique, se savoir fragile face à la gent féminine, rien naurait pût sauver Peter de son destin, et malgré les recommandations de son ami Lazar, visionnaire taciturne et profond philosophe, nul ne peut imaginer que cette histoire rocambolesque tournerait en désagrément la vie de chaque acteur de cette triste comédie, chacun évoquant à son tour son rôle, ses enjeux et intérêts principaux. Le point le plus triste, cest lorsque lauteur dénonce le procédé des milices opérant sous de faux masques et semant la peur, arrestation, tortures, déportations, toutes les méthodes habituelles utilisées, encore à lheure actuelle et dans de nombreux pays, tout ce qui est le contraire de la démocratie et bafouant la plus petite des libertés humaines, le règne de la terreur, pour soumettre la population et lasservir, lutte sans fin du pot de terre contre le pot de fer.
( -18/04/2007)
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