Jacqueline Harpman
Jacqueline Harpman est née à Etterbeek le 05 Juillet 1929 et morte à Uccle le 24 Mai 2012.
Dans l'immédiat avant guerre, la famille Harpman quitte Bruxelles pour aller vivre au Maroc, à Casablanca (rue de Nancy-Prolongée). Ils resteront là-bas durant plus de cinq ans sauf la sœur aînée de Jacqueline, Andrée, qui retourne à Bruxelles. Lors de l'invasion de la Belgique, son oncle Philippe ainsi que d'autres membres de sa familles sont déportés à Auschwitz d'où ils ne reviendront jamais.
En 1941, Jacqueline est admise au collège de Meir-Sultan de Casablanca où elle étudiera les langues modernes dont l'anglais et l'arabe.
En 1945-1946, elle rentre à Bruxelles. Elle s'inscrit au Lycée de Forest pour y terminer ses humanités. Elle obtient son diplôme et s'inscrit à l'Université Libre de Bruxelles en médecine. Elle réussit ses examens et passe en 1er Doctorat. Atteinte de la tuberculose, elle doit renoncer à ces études et est hospitalisée plus d'un an au sanatorium d'Eupen.
En 1954, elle s'adonne totalement à l'écriture et rencontre l'éditeur René Juillard. En 1958, un premier texte est publié, L'Amour et l'Acacia. Elle termine aussi un roman, L'Apparition des esprit, publié en 1960.
En 1959 Brève Arcadie (qualifié par la critique de "Nouvelle" Princesse de Clève) reçoit le Prix Rossel. Après un troisième roman, Les Bons Sauvages, elle reprend des études en psychologie. Elle n'écrira plus jusqu'en 1986, année de parution de La Mémoire trouble chez Gallimard.
Au début des années 1970, psychanalyste confirmée,elle se consacre à l'interprétation des cas et rédige des articles pour la Revue belge de psychanalyse. Elle devient membre de la Société belge de psychanalyse et de l'Association psychanalytique internationale, dont elle se retire en septembre 2011. (Source : http://www.babelio.com/auteur/Jacqueline-Harpman/2909)
Eléments bibliographiques